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Soukhoï T-4/100 Sotka

Amodel

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Maquette et photos de Frédéric Schaeffer

Le Soukhoï T-4/100 est un appareil assez méconnu de l’aviation soviétique. La seule représentation à cette échelle vient du fabricant ukrainien Amodel. Le kit est du type short run multi matériaux. Les ailes ainsi que la partie inférieure du fuselage sont en résine renforcée à la fibre de verre.

Ce montage sera mon deuxième de la marque (après un Mil Mi-6). Je sais donc par expérience que ce sera sportif … avec la surprise du multi matériaux en plus. La boite assez conséquente est bien remplie, un plan assez détaillé mais dont le schéma de peintures ne reprend pas celui de l’illustration de la boite.

Pour commencer, comme à mes habitudes, je ferai le montage direct de la boite, sans rien ajouter. De toute façon, vu la configuration du poste de pilotage, une fois fermé on y voit strictement rien... et je pense de toute façon que, vu la marginalité de l’appareil, les sets de détaillages ne doivent pas courir les rues.

Le début est allé assez rapidement, poste de pilotage, assemblage de la partie avant du fuselage, nez etc. Par contre faut renforcer les joints... et mettre beaucoup de mastic, mais là c’est comme le premier Amodel que j’ai fait, je m’y attendais.

La suite a été beaucoup plus laborieuse. Les ailerons et les saumons d’ailes sont en plastique, à coller chant sur chant sur la partie centrale de l’aile en résine. Il a fallu que je perce et rajoute des renforts en trombone pour que cela reste en place. Ensuite… il manque énormément de matière, donc mastic et ponçage.

L’intérieur de la partie centrale n’apporte pas de commentaires particuliers... sinon le fait de rajouter des cloisons pour masquer le tissu de verre. Le plus délicat fut de refermer tout ça, l’utilisation de gros sert-joint s’est avérée indispensable ainsi que le collage à l’araldite. Là aussi mastic et ponçage en perspective.

L’assemblage du fuselage et de la dérive a, comme le reste, eu besoin de beaucoup de mastic. Après pas mal de ponçage, j’ai mis une sous couche de gris pour voir les détails à reprendre... et là catastrophe, il y en avait pas mal dont beaucoup de petits trous de la taille d’une tête d’épingle sur les ailes.

Le montage du train d’atterrissage est assez compliqué, les trains principaux (hors roues) sont en une dizaine de morceaux chacun et des photos sont plus qu’indispensables, le plan n’est pas très explicite. Le train avant est en plusieurs morceaux aussi… et que dire des roues…toutes en 2 parties, ce qui fait 36 pièces !

Après encore pas mal de ponçage j’ai entamé la peinture alu. Comme d’habitude j’utilise de la Prince August Air diluée au Klir. L’application n’est pas très simple au départ. Tout est une question de dosage de diluant et d’aérographe, mais le résultat me satisfait.

Les hublots et l’astrodôme sont réalisés à l’araldite cristal. C’est plus simple et plus propre que les parties vitrées fournies d’origine. Le résultat est à la hauteur du travail, impressionnant et rare. Par contre ce n’est pas du tout une maquette de débutant, vu le prix et la quantité de travail à fournir pour avoir un résultat correct.

Page mise à jour le 26/12/2010